L
a séquence de la harangue de Manuel Valls par Hervée de Lafond mercredi soir à Audincourt a fait le tour du web cette semaine — d’ailleurs bien au-delà de “l’Aire urbaine”. La cofondatrice du Théâtre de l’Unité revient sur l’épisode.
Vous avez eu un échange on ne peut plus direct — et “légèrement” buzzant, revoir par ici — il y a 48h avec l’ex-n°2 de la 5e puissance de la planète, quelles suites cela a-t-il (eu) ?
HdL : Ben, je croule sous les messages de félicitations comme si j’avais parlé pour des centaines de gens. Et rien que ça, ça vaut le coup. Mais à mon avis, il n’y aura aucune autre suite.
Pas de nouvelles de l’équipe Valls depuis mercredi soir ?
Non.
Pas de nouvelles ni de Macron ni de Mélenchon non plus ?
Non plus…
Votre représentation du Kapouchnik de décembre, ce samedi soir à Audincourt, ne pourrait-il être l’occasion de poursuivre l’interpellation ?
Non. Il ne faut pas tout mélanger. Mercredi, ce n’est pas la femme de théâtre qui s’est adressée à Valls, mais la citoyenne.
Mais l’épisode du meeting audincourtois sera bien représenté sur scène ?
Pas sûr.
Une chose que vous auriez aimé ajouter à l’attention de l’ex-Premier ministre ?
Je n’ai pas pu lui dire que lorsqu’on est président, on doit discuter avec des gens qu’on aime pas. Alors s’il n’est pas capable de discuter avec Mélenchon et Macron, que fera-t-il quand il devra discuter avec Bachar Al-Assad ou Poutine ou Trump ?
Et à l’attention des journalistes, un ajout ?
JE NE SUIS PAS MILITANTE, merde !